samedi 3 janvier 2009

Metallica ~ ...And Justice For All

Informations Générales
-Artiste: Metallica
-Album: ...And Justice For All
-Genre: Heavy Metal
-Sortie: 25 Août 1988
-Replica Vynil japonaise: 1998
-Label: Elektra / Vertigo
-Tracklist:
1. Blackened _ 6:40
2. ...And Justice For All _ 9:44
3. Eye Of The Beholder _ 6:25
4. One _ 7:24
5. The Shortest Straw _ 6:35
6. Harvester Of Sorrow _ 5:42
7. The Frayed Ends Of Sanity _ 7:40
8. To Live Is To Die _ 9:48
9. Dyers Eve _ 5:12
Piste bonus pour la version japonaise
10. The Prince _ 4:25
-Total: 63 minutes (67 pour la version japonaise)


Contexte:
Metallica, membre du Big Four Of Thrash, originaires de San Francisco (ville mythique d'où viennent beaucoup de groupes de métal), n'a connu alors que le succès avec ses trois premières tentatives (Kill 'em All en 83, Ride The Lightning en 84, Master Of Puppets en 86), les Four Horsemen remettent le couvert.
Nous sommes en 1988, après avoir perdu leur bassiste dans un accident deux ans plutôt (le légendaire Cliff Burton) et ayant plusieurs fois songé à arrêter le groupe c'est sur les encouragements des parents de leur ami et défunt bassiste, que Metallica repart une fois de plus sur les chemins des studios, cette fois accompagné de sang frais mais s'étant déjà accomodé avec le gaillard sur l'EP Garage Days re-visited sortit l'année précédente (1987 donc).
C'est donc avec James Hetfield à la guitare et au chant, Lars Ulrich à la batterie, Kirk Hammett à la lead guitare et Jason Newsted à la basse (même ordre que sur la photo ci-dessous) que le groupe enregistrera cet album entre Janvier et Mai 1988.

Analyse:
Si ...And Justice For All est un très bon album qui se détache de ce qu'avait pu offrir les Mets, c'est peut être le moins apprécié ou reconnu des fans. Se détachant de leur thrash old school d'un Ride The Lightning (moins présent sur un Master Of Puppets cependant), ils nous offrent ici une belle brochette de titres à tendance Heavy. Ouvrant sur un Blackened tout timide les premières secondes voir hésitant, mais qui se révèle être un condensé de haine et de rage avec un tempo rapide terriblement efficace! Première chose qui frappe, lors de l'écoute de cet album (pour quelqu'un qui connaît les vieux Metallica bien entendu) le son de celui-ci. Terriblement étouffé, sec et lourd(et mal balancé au niveau de la batterie -très présente- et de la basse -que l'on entend qu'une ou deux fois sur cet album). Seconde piste, éponyme au titre de l'album. Démarrant sur une intro très calme, cette chanson longue de 9 minutes nous dévoile un Metallica engagé qui dénonce le système jurdicier américain à travers de nombreux breaks et sa composition sinueuse. Cette piste bien que très différente de ce que l'on avait pu connaître constitue un aboutissement que certains qualifieront de long et pénible mais que j'aime beaucoup pour sa sinuosité. Vient ensuite Eye Of The Beholder, plutôt calme, que je n'ai pas apprécié plus que ça. Puis quatrième étape de cet album. des bruits mitraillettes et de guerre retentissent, une intro hésitante en son clair, aucun doute One. La semi-ballade adorée des fans traitant les horreurs de la guerre au solo résolument très bon. Rebondissement sur un The Shortest Straw énergique et son riff criard, Harverster Of Sorrow son tempo lent et la voix de Hetfield plus hargneuse que jamais, The Frayed Ends Of Sanity mix entre les deux pistes précédentes puis l'instrumental auquel Metallica nous avait habitué à chacun de ses albums (Anesthesia sur Kill 'em All, The Call Of Ktulu sur Ride The Lightning et Orion sur Master Of Puppets) qui répond au doux nom de To Live Is To Die. Déversant toute la complexité d'un Metallica tiraillé, ultime composition du défunt Cliff Burton où James lit un de ses poèmes pendant une interlude. Le tout ouvert et fermé par une guitare acoustique d'un rare raffinement. Se finit alors l'album sur un Dyers Eve traitant de l'adolescence et allant à fond les bananes frisant le thrash, histoire de finir le tout en beauté!
The Prince, titre bonus de la version japonaise en vaut amplement le détour (de là à dépenser 10€ de plus pour l'avoir... Réflechissez-y) avec une rythmique à la Dyers Eve et des solos détonnants de fous furieux donnant un peu de joie et d'entrain dans cet album affecté par la pénible perte de Cliff Burton.

Pochette, disque et livret:
A noter tout d'abord que la version qui est entre mes mimines est la version Japonaise (replique du vinyl) avec le fameux titre bonus. Ce qui change pour cette version c'est bien entendu la pochette, le livret, le disque ainsi que l'intérieur de la pochette (en carton solide de bonne facture). La couverture (plus grande d'un centimètre pour la version japonaise, reprenant le format vinyl pour une image de meilleure qualité) est une statue de Justitia (déesse romaine de la justice) de marbre qui est fort mal-menée (on tente de la faire tomber avec des cordes, elle est fissurée, son sein dépassant et sa toge qui tombe évoquent son viol, son bandeau sur les yeux son aveuglement, son poignet lié son incapacité d'agir et la balance qu'elle brandit, remplie d'argent sa corruption). Par cette couverture, Metallica a tenté de resumer la justice américaine, corrompue par les plus riches, aveugle et dans l'incapacité d'agir. Cette pochette comme le contenu audio est très explicite et engagé et Dieu qu'elle est belle!
L'arrière est différent de la version originale (visible sur ce lien) par la disposition des titres et le rajouts de photos des quatres membres (appréciable), le titre de l'album et le code barre ont disparu et les crédits se sont aminçis mais le fond reste le même.
Changement de la replique quant au vinyl, l'intérieur a été inversé (paroles à gauche, photo et crédits à droite alors que c'est l'inverse sur la version vinyl il me semble). L'intérieur reste cependant le même: les paroles sont illustrées par un joli dessin de Pushead montrant les quatres visages des Mets dans un marteau de juge(visible sur ce lien) et de l'autre côté une belle photo nous présente nos horsemens vétus de noir avec des lunettes encadrés par les crédits de l'album.
Le livret, pour un non japanisant n'a que d'utilité que les paroles traduites de The Prince (le titre bonus de cette version) puisque les seizes pages du livret sont toutes en japonais et sans aucune illustration (l'horreur!). Le disque quant a lui est très élégant, dans un film plastique, il est traversé par des fils de barbelé avec un logo de Metallica en orange, le tout sur fond noir.
En somme, cette édition japonaise, outre son prix élevé ne fait office que d'album collector.

Verdict et note:
Répétons-le une fois de plus, album très différent de ce qu'avait pu offrir un Metallica (et de ce qu'il offrira par la suite), c'est sans aucun doute le plus difficile à aborder. Mené par la rage et la haine, les sentiments lourds et pénibles, c'est un véritable cri de douleur étouffé. Le son et l'ambiance nous compresse, nous oppresse. On se sent vraiment mal à l'aise à son écoute et c'est cette impression qui marquera et qui fera beaucoup moins vendre cet album par rapport à ses pairs (notamment à cause de son parti pris et de son son très spécial). Un Metallica qui se montre très complexe dans sa réflection et sa composition. Une bouffé d'air frais dans une discographie qui marquera la fin d'un Metallica "anti-commercial".
Une valeur sûre pour les oreilles averties!
7,5/10

Liens audio et commerciaux:
-Lien de One (live de 1989 à Seattle) sur Youtube
-Lien pour acheter l'album via Amazon

vendredi 2 janvier 2009

Lynyrd Skynyrd ~ Pronounced 'lĕh-'nérd 'skin-'nérd

Informations Générales
-Artiste: Lynyrd Skynyrd
-Album: Pronounced 'lĕh-'nérd 'skin-'nérd
-Genre: Rock Sudiste
-Sortie: 13 Août 1973
-Remasterisation: 20 Novembre 2001
-Label: MCA Records
-Tracklist:
1. I Ain't The One _ 3:51
2. Tuesday's Gone _ 7:32
3. Gimme Three Steps _ 4:30
4. Simple Man _ 5:57
5. Things Goin' On _ 4:57
6. Mississippi Kid _ 3:57
7. Poison Whiskey _ 3:11
8. Free Bird _ 9:08
Bonus tracks pour la remasterisation
9. Mr. Banker (demo) _ 5:22
10. Down South Jukin' (demo) _ 2:57
11. Tuesday's Gone (demo) _ 7:55
12. Gimme Three Steps (demo) _ 5:19
13. Free Bird (demo) _ 11:09
-Total: 41 minutes ( 73 pour la version remasterisée)

Contexte:
Créé dans le courant de l'année 1964 par Robert Burns (batterie) , Allen Collins (guitare), Gary Rossington (guitare) , Larry Junstrom (basse) et Ronnie Van Zant (chant) par des rencontres fréquentes ce n'est qu'en 1970 que le groupe officialisa sa formation ainsi que son nom de Lynyrd Skynyrd (qui est une déformation du nom d'un prof de gym qui les persécutait à cause de leurs cheveux longs: Leonard Skinner). C'est Billy Powel, alors simple roadie qui imaginant une partie de piano sur une de leurs chansons qui trouva sa place dans la groupe, puis Ed King, guitariste professionnel qui vint tenir la guitare rythmique (ainsi que la basse sur cet album), les deux autres étant pltôt orientées solistes.
Après moults essais auprès des maisons de disques pour leur présenter une maquette, c'est finalement le label MCA qui accepte de les produire. Les sessions d'enregistrement n'étant pas des plus calmes (à cause du producteur trop exigeant) c'est en Août 1973 que l'album sort enfin. Les critiques sont unanimes, on les compare aux Stones ou encore au Allman Brothers et bientôt une tournée en première partie des Who est mise sur pied. Pronounced 'lĕh-'nérd 'skin-'nérd trouvera ses 100 000 acheteurs et pour un premier album, c'est un succès.

Analyse:
Note importante, possédant l'édition originale, je ne m'attarderai pas sur les bonus tracks de l'édition remasterisée (que j'ai quand même écouté).
Lynyrd Skynyrd, il faut savoir que c'est un des fondateurs du rock sudiste, un guitare saturé de velour, douce, une piano sautillant, une batterie très simple, un chant et des paroles pleines de patriotisme et de valeurs bien de chez eux. Mélangeant une country sud-américaine (texas/alabama) et des boogies/blues c'est un recette gagnante pour l'époque!
L'album découpé en 8 pistes contient des perles rares. Commençons par le commencement, I Ain't The One plante le décor une guitare chaude et douce, ce chant digne des plus grands, ce piano tumultueux et cette batterie omniprésente. Nous y sommes, en Alabama! Vient LA ballade de Lynyrd Skynyrd (dont Metallica en a fait une reprise magistrale), imbibée de tristesse et de sentiments. Repartons sur des chemins plus gais avec un Gimme Three Steps, véritable tube du groupe avec son Ronnie Zan Vant un peu plus enthousiaste. En quatrième place, nous trouverons la seconde perle de l'album (considérant Tuesday's Gone comme la première), ballade en trois accords, détonnante et géniale de composition. S'enchainent alors Things Goin' On et son petit piano chatoyant, Mississippi Kid transpirant la musique traditionnelle et les fins fonds de l'Amérique puis un Poison Whiskey un peu plus rélevé pour le réveil. Mais le réveil est pour la dernière piste.. Et oui déjà! Mais pas n'importe laquelle! Nous ne serions pas là sans évoquer Free Bird! L'incroyable et détonant Free Bird, ultime hommage à Duane Allman (des Allman Brothers) avec son solo de plus de 4 minutes qui est resté gravé dans l'histoire du rock, élu chanson la plus diffusée sur les radios américaines! En somme, LA raison -avec les deux précédentes perles- de l'achat de cet album!
Les Bonus tracks de la version remasterisée présentent des démos 3 des 8 pistes de l'album ainsi que deux inédites dont Mr.Banker qui en vaut le détour! Seul petit bémol: la qualité du son des démos très inégal..

Pochette, disque et livre:
N'ayant pas le luxe à l'époque de se payer une production de qualité, ce disque est un peu... vide... Le livret étant une simple double page sur fond blanc avec des crédits et la tracklist. La pochette en elle même n'est pas si mal, une photo de la bande à Zant dans une rue (remarquons l'éclair dans le ciel derrière Edward King) surmontée par le logo du groupe (écrit avec des os) ainsi que le titre de l'album. L'arrière quant à lui, comme le montre l'image ci-dessus est un peu décevant... Un dégradé partant du rouge au blanc et un quadrillage faisant l'inverse.
Contenu bien maigre mais amplement rattrapé par le contenu audio!

Verdict et note:
Pierre fondatrice du rock sudiste, outre son mondialement connu Sweet Home Alabama, Lynyrd Skynyrd et son premier album sont des incontournables de la scène rock américaine. Si vous devez avoir un album de Lynyrd Skynyrd c'est bel et bien celui-ci! Avec des bijoux comme Simple Man, Tuesday's Gone et le magnifique Free Bird mais un reste tout aussi à la hauteur avec I Ain't The One ou Poison Whiskey, et 5 démos bonus pour la version remasterisée, cet album au delà d'un succès est un chef d'oeuvre comme rarement des groupes en feront du premier coup!
8,5/10

Liens audio et commerciaux:
-Lien de l'album entier en libre écoute sur Deezer
-Lien pour acheter l'album remasterisé par Amazon
-Lien vers Tuesday's Gone reprise par Metallica sur Youtube

jeudi 1 janvier 2009

Kyuss ~ Welcome To Sky Valley

Informations Générales
-Artiste: Kyuss
-Album: Welcome To Sky Valley
-Genre: Stoner
-Sortie: 28 Juin 1994
-Label: Elektra
-Tracklist:
1. Gardenia _ 6:54
2. Asteroid _ 4:49
3. Supa Scoopa And Mighty Scoop _ 6:03
4. 100° _ 2:29
5. Space Cadet _ 7:03
6. Demon Cleaner _ 5:19
7. Odyssey _ 4:20
8. Conan Troutman _ 2:12
9. N.O. _ 3:48
10. Whitewater _ 8:58
-Total: 50 minutes


Contexte:
Nous sommes en 1994, à Palm Dessert en Californie. Leur précédent opus, Blues For The Red Sun sorti deux ans plus tôt a établi Kyuss (prononcer Kayousse) comme maître incontesté du Stoner made in California. Mais kézako Stoner? Le Stoner est une déviation entre le hard rock et le métal. Fortement influencé par un groupe phare comme Black Sabbath pour sa rythmique lourde, son son creux et ses mélodies hypnotiques. A çà, ajoutez les restes du psychédélisme des 70's, un brin de blues décapé par la chaleur du désert et vous obtenez une musique complétement défoncée (dis stoner) mais extrêmement mélodique!
Après le départ du bassiste Nick Oliveri, Kyuss trouve son remplacant en la personne de Scott Reeder (ex The Obsseded, un autre groupe de Stoner/Doom métal) apportant un touche plus groovy à la basse. Kyuss signe alors avec une major (Elektra Records) et entre de nouveau en studio avec leur producteur fétiche: Chris Goss. L'album, Welcome To Sky Valley est salué par la critique comme son prédécesseur et sera importé jusque la vieille Europe, mais néanmoins très vite oublié avec le temps. Kyuss négociait ici une pierre angulaire dans l'histoire du rock.

Analyse:
Il faut d'abord remarquer que l'album est découpé en 3 chapitres tel un livre. Le premier chapitre englobe les trois premières pistes, le deuxième les trois suivantes et le troisième et dernier les quatres dernières. Dix pistes au total pour 50 minutes de pur bonheur. Un bal ouvert par Gardenia, la mythique et grandiose Gardenia... Immersion totale dans un désert aride et chaotique dompté par quatres chevaucheurs de décibels. Deuxième chanson du chapitre premier, Asteroid. Cours de rattrapage pour ceux qui ne l'avaient pas compris auparavant, Kyuss est en forme, il nous délivre l'une de ses plus belles fournées. Supa Scoopa And Mighty Scoop arrive alors en douceur puis repart de plus belles pour clore le premier chapitre. C'est sur 100° que le groupe entreprend le deuxième chapitre, avec énergie et punch puis s'interrompt sur LA plus belle balade de Kyuss: Space Cadet. Au son de guitares accoustiques, étendues dans un cadre et une ambiance désertique et chaude, John Garcia pose avec douceur sa voix, vous êtes conquis. La machine redémarre sur Demon Cleaner (reprise par Tool en concert) où Josh Homme et sa guitare se synchronise avec la voix déraillée d'un John Garcia pour conclure ce deuxième chapitre en beauté. S'ensuit la partie finale qui ne se finira qu'en apothéose avec Whitewater, les trois autres pistes sont du Kyuss tel qu'on le connaissait sur Blues For The Red Sun, puissant et lourd. Odyssey accélère le tempo , Conan Troutman est rageur et imbibé de loudeur et N.O. et son riff labyrinthique constituent la dernière partie. Avant qu'un Whitewater clôt la pièce maitresse du groupe et du Stoner.

Pochette, disquet et livret:
La pochette du disque est une photo d'une route apparamment déserte(tiens c'est bizarre) où gît un simple panneau d'acceuil pour la "vallée du ciel" éclairé par les phares d'une voiture. Le tout sur un ciel rosâtre tirant au jaune. Seul le logo du groupe, présent dans le ciel nous dévoile à titre d'information: "attention chef d'oeuvre".
L'arrière de la jaquette est dans les tons jaunes, sur un coucher de soleil, s'étendent 3 éoliennes, seules contre le vent oppressant de Palm Desert. Trois monuments, trois chapitres. La tracklist est ainsi découpée en trois partie distinctes.
Le livret est en fait un dépliant où l'on trouve les crédits,une photo du groupe,la tracklist ainsi qu'une grande photo (puisqu'elle apparait sur les trois pages intérieurs) sur un sol craquelé par le climat et le temps. On y trouve également une instruction quant à l'écoute de l'album que voici: "Listen without distraction" qui fait la petite originalité de ce livret. A l'arrière, sur deux faces, l'on retrouve une éolienne complète sur un ciel d'un bleu apaisant. Le disque est lui même imprimé par une photo de ce sol dévasté digne des grands plateaux américains présente dans le livret.

Verdict et note:
Delivrant toute sa splendeur avec un Gardenia ou un Space Cadet, Kyuss nous livre ici son album le plus abouti juste avant le réussi et plus varié And The Circus Leaves Town (que j'aurai plaisir de chroniquer dans quelques temps).
Créant une ambiance unique à travers ses dix titres, Welcome To Sky Valley est bel et bien un chef d'oeuvre méconnu du grand public dans la longue route du rock. Imposant son pas lourd, sa batterie rythmée insitante, sa guitare au son creusé par une disto ayant prit un coup de chaud, sa basse ronde et lourde et sa voix déraillé, la communauté mélomane ne peut que saluer la performance de quatres déserteurs d'un rock ravagé par les gros cachets.
John Garcia, Josh Homme, Scott Reeder et Brant Bjork signe ici leur plus belle performance.
8,5/10


Liens audio et commerciaux:
-Lien vers Gardenia sur Deezer
-Lien vers Asteroid (vidéo live) sur Youtube
-Lien pour acheter l'album par Amazon

mercredi 31 décembre 2008

Red Hot Chili Peppers ~ Mother's Milk

Informations Générales
-Artiste: Red Hot Chili Peppers
-Album: Mother's Milk
-Genre: Vintage Rock / Funk
-Sortie: 16 Août 1989
-Remasterisation: 3 Avril 2003
-Label: EMI / Capitol
-Tracklist:
1. Good Time Boys _ 5:02
2. Higher ground _ 3:22
3. Subway To Venus _ 4:25
4. Magic Johnson _ 2:57
5. Nobody Weird Like Me _ 3:50
6. Knock Me Down _ 3:43
7. Taste The Pain _ 4:32
8. Stone Cold Bush _ 3:06
9. Fire _ 2:04
10. Pretty Little Ditty _ 3:08
11. Punk Rock Classic _ 1:47
12. Sexy Mexican Maid _ 3:22
13. Johnny, Kick A Hole In The Sky _ 5:21
Bonus Tracks pour la remasterisation
14. Song That Made Us What We Are Today (demo) _ 12:56
15. Knock me Down (long version) _ 4:44
16. Sexy Mexican Maid (long version) _ 4: 00
17. Salute To Karrem (demo) _ 3:24
18. Castles Made of Sand (live) _ 3:20
19. Crosstown Traffic (live) _ 2:51
-Total: 74 minutes (44 pour le pressage original)


Contexte:
Plus d'un an après la mort tragique de leur guitariste Hillel Slovak et le départ de leur batteur Jack Irons, l'enregistrement de The Rockin' Freakapotamus stoppé, les Red Hot Chili Peppers gardent foi et font l'acquisition de deux nouvelles recrues. Et pas des moindres! Chad Smith se collera dorénavant à la batterie et John Frusciante, et ses tout juste 18 ans à la guitare. Une bouffée d'air frais véritable car c'est grâce à ces nouveaux entrants que les Piments Rouges remontent sur le devant de la scène. Un Flea (à la basse) toujours plus technique et sautillant, un Anthony Kiedis rappeur très énergique, rajoutez à celà une batterie technique et carrée d'un Chad Smith et une guitare funky déchainée au son vintage d'Hendrix. Le compte est vite fait 44 minutes de musique non-stop, et du lourd! Entre la funk, le rock, le hard rock, le punk et le rap cet album constitue le premier disque d'or du groupe, grâce notamment aux tubes Higher Ground ou Knock Me Down.
Analyse:
C'est sur une basse omniprésente, une guitare nasillarde et un Hell Yeah que le disque démarre: sur les chapeaux de roues! L'entrée en matière est directe, profusion de riffs funk et invitation d'une disto lourde, basse qui groove, batterie carrée au rendez-vous et un Kiedis en forme. C'est sur Good Times Boys que s'ouvre le disque, très bonne introduction qui résume bien l'ambiance du disque: de la funk, du hard rock et du rap. Higher Ground, seconde piste est une reprise de Stevie Wonder, ma foi forte agréable, passe ensuite Subway To Venus et ses quelques cuivres et Magic Johnson en hommage au basketteur. Mais surgit alors la meilleure partie de l'album, l'on enchaine sur Nobody Weird Like Me, et là c'est l'enchainement fatal: Hit sur Hit! Knock Me Down, Taste The Pain, Stone Cold Bush, Fire, Pretty Little Ditty sont autant de tubes méconnus qu'un Can't Stop ou autre Zephyr Song mais malgrè celà jamais joués en live. A noter que c'est Hillel Slovak et Jack Irons qui jouent sur Fire, la reprise de Jimi Hendrix et non Frusciante et Smith. Le disque se termine sur un Punk Rock Classic qui porte bien son nom car classique et peut être la moins bonne piste de cette opus. Puis finit l'album original Sexy Mexican Maid, très bonne composition, un peu plus douce que l'ensemble de l'album, et Johnny Kick A Hole In The Sky qui boucle le tout avec punch!
Le contenu additionnel de la remasterisation présente une longue démo Song That Made Us What We Are Today. Long et puissant instrumental magnifiquement interprété. Puis viennent les versions longues de deux titres Sexy Mexican Maid ainsi que Knock Me Down, sans plus et Salute To Kareem qui m'a laissé sur ma faim. L'album se cloture sur deux titres enregistrés en live, deux reprises de Hendrix: Castles Made Of Sand et Crosstown Traffic. Deux réussites. Que demander de plus?
Pochette, disque et livret:
La pochette de ce disque est ma foi forte sympathique. Les quatres membres du groupe sont dans les bras du mère nue, une rose cache l'un de ses tétons tandis que Kiedis masque le second. En haut à gauche apparait le titre de l'album et à droite le logo du groupe. Disque classique imprimé par le logo du groupe ainsi que le titre de l'album.
Vient alors le livret. Possédant l'album, je pourrai cette fois le détailler: Première double page, figure une courte introduction sur le défunt Hillel Slovak ainsi qu'une rose. S'ensuit alors une longue lettre de Flea (en anglais bien entendu) illustrée de photos du groupe. Après cette lettre présentant l'album, s'établit une double page pour les crédits et les remerciements avec quelques photos puis au centre du livret se trouve une peinture dans le style picasso sur une double page mais peinte par Hillel Slovak avec cette jolie phrase: "I have beautiful images of him in my head all the time. He showed me what rock music was.". Puis le livret se clôt par la tracklist ainsi que les paroles de chacuns d'eux. A L'arrière du livret, l'on retrouve la peinture d'Hillel et une dédicace, celle de l'album pour sa mémoire.
L'arrière de la jaquette est une simple photo représentative du caractère de nos quatres camarades surmontée par la tracklist.

Verdict et note:
Il fut un temps (ancestral pour certains) où les Red Hot Chili Peppers étaient des ovnis des scènes, sautillant, bondissant, défiant la chronique avec leurs albums inclassables, résultats d'un "bric à brac" de funk/groove/hard rock/rap pimenté: ils étaient jeunes. Assagis avec le temps et par le décès de leur guitariste, ils rebondissent et mettent un peu d'ordre tant dans leur line-up que dans leurs compositions. Il en ressort un album toujours aussi déroutant que ses prédécesseurs mais beaucoup plus ordonné. Plus puissant, il accroche aux tripes et vous retourne la tête.
Le nombre de hits composés pour cet album lui font selon les fans (que je rejoins) une place sur le podium des meilleurs albums des Red Hot Chili Peppers au coude à coude avec son successeur Blood Sugar Sex Magik. Le contenu additionnel n'étant pas négligeable pour sa longue démo et ses deux bons titres lives, la version remasterisée (à petit prix) constitue une très bonne alternative avec un son global de bonne qualité.
Fort d'une guitare rondement menée par le Sir Frusciante et son son à la Hendrix, d'une basse aussi agitée que funky, d'une batterie rythmée et entrainante et d'un chant dynamique, les Red Hot (im)pose leur pied dans la cour des grands, et c'est pas dommage!
6/10



Liens audio et commerciaux:
-Lien de l'album entier en libre écoute sur Deezer
-Lien pour acheter l'album remasterisé par Amazon

Neil Young & Crazy Horse ~ Live At The Fillmore East

Informations Générales
-Artiste: Neil Young & Crazy Horse
-Album: Live At The Fillmore East
-Genre: Rock
-Live enregistré le: 6 et 7 Mars 1970
-Sortie: 14 Novembre 2006
-Label: Reprise
-
Tracklist:
1. Everybody Knows This Is Nowhere _ 3:36
2. Winterlong _ 3:40
3. Down By The River _ 12:24
4. Wonderin' _ 3:35
5. Come On Baby Let's Go Downtown _ 3:51
6. Cowgirl In The Sand _ 16:09
-Total: 42 minutes

Contexte:
Après son succès en compagnie du trio Crosby, Stills & Nash (rebaptisé pour l'événement Crosby, Stills, Nash & Young), Neil Young entame une carrière solo en 1968 et publie son premier disque éponyme Folk/Rock. Fort de son succès, l'année suivante il sortit Everybody Knows This Is Nowhere, son second album avec un groupe recruté pour l'occasion: le Crazy Horse (composé de Danny Whitten à la guitare, Ralph Molina à la batterie et Billy Talbot à la basse) pour effectuer l'enregistrement ainsi que la tournée.
Cet album retrace les concerts effectués au Fillmore East (salle du quartier East Village à New York) entre le 6 et 7 Mars. Concert en 2 partie, une accoustique et une électrique (ici la partie électrique seulement figure sur le disque). Il s'agit aussi du premier enregistrement live avec Danny Whitten qui mourrut deux ans plus tard.
L'album se classa en 55e place dans les charts américaines avec plus de 20 000 exemplaires vendus le 2 décembre 2006.
Analyse:
Si cet album constitue le second volume des Archives ressorties sur disque du Loner il n'en reste pas moins une terrible preuve de l'aisance qu'il a sur scène. Un live de 42 minutes, péchu comme on les aime avec comme intro le titre éponyme de son deuxième album. Titre somme toute fort agréable à l'écoute, il vous plonge dans le bain d'une mélodie simple, qui reste en tête: terriblement efficace. La deuxième piste est Winterlong, qui apparaît pour la première fois sur l'album Decade de 1977, quelque peu similaire à la précédente, bonne. Vient ensuite Down By The River, rallongé de 3 minutes, présent sur son second album et qui constitue l'un des piliers de cette set list. Puis vient Wonderin' qui sera présente sur l'album de 1983 Everybody's Rockin'. Peut être la seule piste un peu trop simplette de ce live. S'ensuit Come On Baby Let's Go Downtown, fruit de la composition de Neil Young et Danny Whitten (où il chante). C'est du tout bon jusque la dernière piste de 16 minutes (14 de chanson en fait) : Cowgirl In The Sand. Chanson de fin de son second opus et ici fermeture de ce live. Cette chanson est tout simplement (peu importe la version, live/acoustique ou studio) un Chef d'Oeuvre. Neil nous le démontre ici une fois de plus si vous ne l'aviez pas compris. LA meilleure piste de cette album à mon sens.
Seul regret, l'absence de Cinnamon Girl (inclus en bonus sur le pressage vinyl). Six pistes c'est fort peu (étant donné le rapport de qualité du live et son prix) mais alors si en plus on en enlève une...
Pochette, disque et livret:
Ne possedant pas l'album, je ne pourrai pas vous en dire plus sur le livret qui l'accompage, mais ayant un autre album des archives (pensant que ce soit le même livret), je peux vous dire qu'il n'y en a tout simplement pas! Gros point noir, pas de livret, pas de photos (hors mis celles de la pochette intérieure). Dans l'édition que je possède (le volume 3 des archives) il y a juste deux malheureux flyers sur les crédits de l'album et sa description. Rien de bien consistant...
Le disque est rangé dans une pochette en carton (recyclé?) souple mais resistante. La pochette avant du disque est la photo de l'enseigne de la salle (l'on peut remarquer les deux dates de Neil Young & Crazy Horse mais aussi celles de Miles Davis, John Mayall, Joe Cocker, Brian Auger ou encore Moody Waters). La pochette arrière est constituée de la tracklist et d'une photo de Neil (est-elle de ce live? Je ne sais pas).
A noter aussi que cet album est sorti sous deux versions: CD et CD+DVD. Le contenu du DVD est très peu attractif puisqu'il s'agit d'un diaporama avec des photos du groupe sur le fond musical du live (similaire à celui du disque).

Verdict et Note:
Sans être le meilleur disque de sa discographie, ce live peut se vanter de le frôler de peu. Neil Young via ses archives nous sort un live tout à fait à la hauteur des attentes des fans. Le son et le mixage sont de qualité, la durée moyenne (car il faut avouer que l'on ne voit pas le temps passer), une set list satisfaisante mais les pistes les plus marquantes sont quand même Down By The River et Cowgirl In The Sand dans des versions rallongées et improvisées. Ici, Cowgirl In The Sand, quelque peu remaniée notamment au niveau de l'introduction, bénéficie d'un solo tout simplement MA-GIS-TRALE.
Ces deux pistes font à elles seules la raison de l'achat de ce disque.
9/10


Liens audio et commerciaux:
-Lien de l'album entier en libre écoute sur Deezer
-Lien pour acheter l'album + dvd via Amazon
-Lien pour acheter l'album seul via Amazon

Liste des albums chroniqués.

Ci-contre une liste de tous les albums chroniqués sur ce blog. Liste modifiée et remplie au fur et à mesure des publications.
Ainsi si vous cherchez un article en particulier, vous pouvez vous référez à celui. Les albums et les "A song, A week" sont classés par artiste (suivant l'odre alphabétique) puis par titre (toujours suivant l'ordre alphabétique) et accompagnés de leur date de sortie (ou d'enregistrement pour les lives) et de la note. Les notes suivies de ce symbôle (*) signifient que ce sont des chroniques avant la restructurisation des chroniques.
Albums:
[A]

[B]
-Beastie Boys ~ Ill Communication (1994) -> 6,5/10 (*)
-Beck ~ The Information (2006) -> 6,5/10 (*)
-Birdy Nam Nam ~ Birdy Nam Nam (2005) -> 7,5/10

[C]
-Cacophony ~ Speed Metal Symphony (1987) -> 8/10
-The Clash ~ From Here To Eternity (Live) (1978) -> 7,5/10 (*)

[D]
-Deep Purple ~ In Rock (1970) -> 7,5/10 (*)
-Peter Doherty ~ Grace/Wastelands (2009) -> 7,5/10
-dEUS ~ The Ideal Crash (1999) -> 9/10
-The Doors ~ In Concert (1968-70) -> 7,5/10 (*)
-Bob Dylan ~ Highway 61 Revisited (1965) -> 7,5/10
[E]

[F]

[G]
-Rory Gallagher ~ Irish tour (1974) -> 8/10 (*)
-Gojira ~ From Mars To Sirius (2005) -> 7/10 (*)

[H]
-Hifana ~ Connect (2008) -> 5,5/10 (*)

[L]

[N]

[O]
-Mike Oldfield ~ Tubular Bells (1973) -> 9/10
-Ozzy Osbourne ~ Blizzard Of Ozz (1980) -> 7,5/10

[P]
-Pantera ~ Cowboys From Hell (1990) -> 7,5/10
-Pink Floyd ~ Animals (1977) -> 9/10 (*)
-Pink Floyd ~ Atom Heart Mother (1970) -> 9,5/10
-Pink Floyd ~ Meddle (1971) -> 10/10

[Q]

[R]
-Red Hot Chili Peppers ~ Mother's Milk (1989) -> 6,5/10 (*)
- Lou Reed ~ Transformer (1972) -> 7,5/10

[T]
____________________________________

Présentation, introduction, buts et objectifs primaires.

Bienvenue à tous sur ce nouveau blog, cet article tachera comme le titre l'indique de vous présenter les buts et objectifs de ce blog tout en le présentant. Ceci est donc le premier article d'une -longue?- lignée à défaut que celui-ci introduit les autres, vous expliquant ainsi le mode de fonctionnement de ce blog (pas bien compliqué rassurez-vous).
J'ai décidé de créer ce blog pour avant tout partager ma passion pour les disques et la musique plus généralement. Bien qu'assez jeune et n'ayant pas la bouteille de certain chroniqueur, j'espère tout de même ne pas être mis sur le côté par un manque d'expérience (qui est réel). J'ai donc décidé de vous faire partager mes coups de coeur, mes derniers achats musicaux (car je suis un défenseur du support compact disc) en espérant que vous piocherez des informations ça et là et que je vous inciterez à porter une oreille sur ceux-ci. Mon but est donc de donner mais aussi de recevoir vos avis et vos suggestions, pour m'aider à continuer (que ce soit sur le choix du disque ou de la synthaxe).
Au fur et à mesure de l'avancement de ce blog, des modifications seront effectuées suivant les remarques et critiques émises par ses lecteurs, avec pour aboutissement de répondre entièrement aux demandes de chacun (ou du moins de s'en rapprocher le plus possible).

I/ Qu'entendez-vous par chroniquer un disque? Quelle forme adoptera cette chronique?
Eh bien, il s'agit d'émettre son point de vue sur ce disque (donc subjectif) tout en l'introduisant dans son contexte de sortie (plus ou moins objectif).
Pour chaque album chroniqué, un nombre d'information minimum sera donné (date de sortie,tracklist et durée par piste et totale,si il y a eu réédition,note donnée par le chroniqueur en fin d'article) mais il sera aussi complété par des analyses de la pochette ou du livret (choses bien trop souvent oubliées mais essentielles) et une annotation particulière sur la tracklist comme ceux-ci:
-Admettons que dans la tracklist d'un album quelconque vous ayez des titres colorés en Vert ou en Rouge, dans le cas du titre en vert celà exprime une préférence aux autres titres et à l'inverse un titre coloré en rouge, une insatisfaction quant à la présence du titre ou de sa composition.
Chaque article sera achevé avec une brève conclusion, une note (de 0 à 10) qui est complètement personnelle, un lien audio pour écouter un extrait ou des pistes des l'album ainsi qu'un lien commercial (le plus souvent par Amazon). L'article sera illustré tantôt par des photos du groupe que par la pochette (avant et/ou arrière si possibilité) et complété par vos avis (si il y en a) ou des avis extérieurs (exprimés sur d'autres plateformes).

II/ Fréquence de publication
La fréquence de publication est complétement aléatoire suivant la masse de travail que j'ai, mon envie d'écrire un bon article, sa longueur, etc. J'essayerai de fournir un travail hebdomadaire mais sous réserve.

III/ Quel style de musique va être chroniqué sur ce blog?
J'espère être plutôt ouvert, chroniquant autant des classiques du Rock que des ovnis pop/rock contemporains, ou encore des nouveaux entrants sur la scène électro ou la scène métal. Ainsi nous passerons par les classiques comme les Beatles, Led Zeppelin ou The Doors, tout en visitant du Red Hot Chili Peppers, Beck, Birdy Nam Nam, Metallica ou même des bluesmen comme Eric Clapton, Rory Gallagher ou Stevie Ray Vaughan. De belles chroniques en perspective, pour tous les goûts, modernes ou rétros.

IV/ Votre avis m'interresse
Via la publication de commentaires ou d'emails, vous pouvez me faire partager votre opinion soit sur l'article (sa forme) ou sur le disque en question (son contenu). Les critiques positives comme négatives sont les bienvenues dans la limite du politiquement correct.
Il faut aussi savoir que si vous désirez vous joindre à moi dans ce travail (incomensurable) d'écriture, vous êtes le bienvenue! J'accepte -pour l'instant ^^ - toutes les demandes ou rédactions qui me seront remises sous réserve de correction. Car l'objectif pour moi serait d'avoir une communauté de chroniqueurs de disques qui surpasserait les avis d'un quelconque Amazon ou Fnac.com pour une meilleure véhiculation des information et plus d'assurance dans les choix de certains disques (non chroniqués parfois).

V/ Comment interprêter une chronique?
La chronique établie par le rédacteur est son jugement personnel, elle tentera de vous inciter à porter une oreille sur le disque présenté, ventant ses mérites mais dénonçant aussi parfois ses défauts. En aucun cas, l'analyse et le verdict seront objectifs. Je ne peux que vous conseiller chaudement de vous faire un avis sur la question via les liens en fin de chronique vers l'album en libre écoute et de nous faire partager votre opinion.

Je pense avoir fait le tour de la question, en vous remerçiant d'être arrivé au bout de cet article de présentation générale, je vous souhaite une bonne lecture et une bonne journée.
Amicalement,
Draz

« When the music's over, turn off the ligts. »