jeudi 5 février 2009

Gojira ~ From Mars To Sirius

Informations Générales:
-Artiste: Gojira
-Album: From Mars To Sirius
-Genre: Death Metal
-Sortie: 27 Septembre 2005
-Label: Warner Music
-Tracklist:
1. Ocean Planet _ 5:32
2. Blackbone _ 4:18
3. From The Sky _ 5:47
4. Unicorn _ 2:09
5. Where Dragons Dwell _ 6:54
6. The Heaviest Matter Of The Universe _ 3:57
7. Flying Whales _ 7:44
8. In The Wilderness _ 7:47
9. World To Come _ 6:52
10. From Mars _ 2:24
11. To Sirius _ 5:37
12. Global Warning _ 7:50
-Total: 64 minutes
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Contexte:
Formé à la fin des années 90, le groupe toulousain Gojira (traduction japonaise du nom du célèbre monstre Godzilla), après 2 albums sortis en 2001 (Terra Incognita) et en 2003 (The Link) revient deux années plus tard avec ce qui restera pour moi leur meilleur opus: From Mars To Sirius.
Alors certes, Gojira n'innove pas réelement sur la scène métal, l'on reconnait clairement leur influence (Morbid Angel notamment) mais Gojira reste fidèle à lui même et montre au monde entier que la France a encore de beaux jours devant elle sur la scène internationnale métal (on peut citer l'influence grandissante du Hellfest, festivale annuel qui se trouve à Clisson et qui réunit des affiches assez impressionnantes). Un album qui peut servir de réveil le matin aux plus courageux d'entre vous. Une claque sonore accompagnée d'une batterie cataclysmique, des paroles engagées au nom de la sauvegarde de la nature. Un album au son bien lourd qui ne fait pas dans la dentelle mais ô combien agréable à l'écoute.
Analyse:
Après de petits bruits de balènes (bête que l'on retrouve un peu partout sur cet album et emblème de la nature qui perd du terrain face à l'industrilisation) Ocean Planter propose une l'immersion totale puisque accueil en grandes pompes bien brutal qui image un peu le reste des propos tenus par les activistes de l'album. Un death métal lent, lourd, plus brutal que violent (pas d'impressions de vitesse) soutenu par la voix grave et typée de Joe Duplantier. La première fondue laisse Blackbone installer un nouveau rythme avec quelques secondes de répis pour l'auditeur. Dans la veine d'Ocean Planet, Blackbone est très lourd et brutal (caractéristique même de Gojira pour cet album) mais un poil plus rapide et laisse s'exprimer la double pédale de la batterie avec brio. Troisième piste premier coup de coeur: From The Sky. Batterie cataclysmique portée par la double pédale et les guitares. Titre tout simplement énorme qui a ce petit truc en plus que les autres pistes n'ont pas. Unicorn, aaah Unicorn... Si tu n'étais pas là, petite ballade de deux minutes, nos oreilles ne seraient peut plus à ce jour. Ballade berçée par les baleines et qui vous permettra de souffler un peu avant la suite de l'album... Toujours aussi brutale! Where Dragon Fall, tempo très lent, son très propre (comme tout l'album qui a bénéficié d'une bonne production) et qui montre un Gojira plus complexe dans sa composition (changeant plusieurs fois de riff et de tempo). The Heaviest Matter Of The Universe reprend la même formule d'un Blackbone avec plus de punch et de vitesse. Flying Whales bénéficie d'une intro très calme pour souffler un peu (le calme avant la tempête?) et laisse place à une rythmique imposante. Pas de pause clope, In The Wilderness se voit doter d'une partie qui n'attire pas plus l'attention que ça mais d'une longue outro pas trop mal qui termine en fondu avant la dernière partie de l'album...
Le meilleur pour la fin, grésillements, intro, arpèges, World To Come fait office de "semi ballade" (même si on ne peut pas vraiment parler de ballade) et sonne très très bien. From Mars est une intro à To Sirius (sur la pochette arrière les deux pistes ne sont pas séparées d'ailleurs) très calme avec une ambiance un peu malsaine (due à la voix de Joe Duplantier surêment). To Sirius c'est LA seconde grosse claque de cet album carburant à la double pédale. Global Warning clôt l'album introduisant une petite note de désespoir mais tellement bonne...
Pochette, disque et livret:
Placé sous le signe de la baleine (les bruitages sonores disséminés un peu partout sur l'album et la pochette notamment), l'artwork très clair et blanc est très très joli je trouve pour ma part. Pochette avant très simple, Gojira à l'encre noir dans une typographie "peinture au pinceau" ainsi que le titre de l'album en dessous. En dessous, une baleine devant deux planètes (on distingue que la deuxième pourrait être la terre). L'arrière ne présente rien de très particulier puisqu'il présente sur fond de papier taché la tracklist et les informations habituelles. Le livret en deux doubles pages reprend les paroles de chacuns des titres ainsi que les crédits de cet album sur fond de dessins. Le design reprend le titre de l'album sur fond de papier taché.
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Verdict et note:
Album pour ceux qui ont du mal à se réveiller le matin ou qui aiment tout simplement le bon métal bien lourd. Les quatres toulousains de Gojira nous servent une de leurs meilleures galettes ici et signent une très belle performance sur certains titres (From The Sky, World To Come ou encore From Mars To Sirius). Doté d'un artwork très sympa et d'une production léchée, cet album n'a à priori rien pour déplaire si l'on passe au delà des étiquettes qui peuvent en rebuter certains.
PS: disque à éloigner des personnes cardiaquement sensibles.
7/10
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Liens audio et commerciaux:

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