dimanche 11 janvier 2009

Monkey ~ Journey To The West

Informations Générales
-Artiste: Monkey
-Album: Journey To The West
-Genre: Opéra "pop"
-Sortie: 18 Août 2008
-Label: XL Records
-Tracklist:
1. Monkey's World _ 2:31
2. Monkey Travel _ 0:33
3. Into The Eastern Sea _ 0:33
4. The Living Sea _ 1:53
5. The Dragon King _ 1:54
6. Iron Rod _ 1:05
7. Out Of The Eastern Sea _ 0:56
8. Heavenly Peach Banquet _ 3:31
9. Battle In Heaven _ 3:25
10. O Mi To Fu _ 0:57
11. Whisper _ 2:16
12. Tripitaka's Curse _ 1:21
13. Confession Of A Pig _ 3:21
14. Sandy The River Demon _ 2:16
15. March Of The Volunteers _ 1:48
16. The White Skeleton Demon _ 1:34
17. Monk's Song _ 1:42
18. I Love Buddha _ 2:07
19. March Of The Iron Army _ 2:41
20. Pigsy In Space _ 2:15
21. Monkey Bee _ 5:01
22. Disappearing Volcano _ 6:09
-Total: 49 minutes


Contexte:
Monkey, Journey To The West est une adaptation d'une légende chinoise du XVIe siècle remise au goût du jour pour l'opéra de Manchester (ainsi que ceux de Paris et Berlin) par le fameux touche à tout Damon Albarn et son compagnon de route Jamie Hewlett. Mais qui sont donc ces deux uluberlus? Damon Albarn est le leader du groupe de pop Blur mais aussi le chef d'orchestre de plusieurs projets comme l'internationalement connu Gorillaz (un groupe virtuel éclectique), ou encore son projet avec le bassiste des Clash, Paul Simonon: The Good The Bad & The Queen. Jamie Hewlett, lui, est plus connu comme graphiste de génie puisque qu'il est le bras droit de Damon Albarn notamment dans le groupe Gorillaz où il a créé tous les designs des membres du groupe. Auteur aussi de la bande-dessinée Tank Girl (qui connue un franc succès en Angleterre lors de sa parution) et designer principal de cette pièce.
Les deux compères s'attelent donc à la tâche et en sort une représentation de plus de 2 heures intégralement en chinois, et une galette qui contient les principaux thèmes musicaux créés pour la pièce.
Analyse:
De cet album, je n'ai retenu qu'une seule piste (pour vous dire à quel stade j'en suis!), il s'agit de I Love Buddha, dix-huitième piste, et vraiment excellente. Je suis à la base un fervent défenseur de Damon Albarn (via Gorillaz principalement), mais là, l'achetant les yeux fermés (ayant juste vu l'autocollant "L'opéra moderne et audacieux de Gorillaz"), je n'étais pas au courant ô combien de la faute que j'allais commettre. Ni une ni deux, je casse ma tirelire et le disque est en ma possession deux jours après sa sortie, je rentre chez moi, l'écoute et en bon adorateur de Gorillaz, suis déçu.
Car si ce disque est composé par Damon Albarn, il n'a RIEN (ou presque) à voir avec ce que peut faire un Damon Albarn dans ses autres projets. Il faut donc l'écouter sans à priori et ne s'attendre à rien d'autre qu'à un opéra moderne.
Il faut tout d'abord savoir que ce disque ne s'écoute pas en plusieurs fois mais bien en une seule traite (puisqu'il s'agit d'un opéra narrant une seule histoire). Ce disque ne sera chroniqué que dans les grandes lignes, et il s'ouvre sur Monkey's World plantant le décor. Si ce disque pourrait être résumé je le ferais ainsi: il s'agit d'une rencontre entre une boîte à rythme, différents chanteurs traditionnels chinois, des mélodies orientales et des instruments occidentaux. Ainsi les pistes passent jusqu'à Into The Eastern Sea, mené par une mélodie synthétisée et The Living Sea, chantée par une femme avec une fort belle voix qui fait office de première bonne chanson de cette galette. Les pistes s'enchaînent, on remarque peut être au passage un Heavenly Peach Banquet et un O Mi To Fu, Confession Of A Pig puis arrivant à la dix-huitième piste, le bijoux de cet album: I Love Buddha ponctuée par des violons et toujours cette synthétisation omniprésente dans le disque. Le disque se termine sur un Monkey Bee pas si mal dans la longueur et un Disappearing Volcano grave par ses cuivres.
Nous retiendrons un gros point noir sur ce disque: sa durée très faible pour ses 22 titres mais favorable à l'écoute en une seule fois.
Pochette, disque et livret:
Bien que le disque ne soit pas très convaincant musicalement parlant, du côté esthétique, étant grand adepte de la touche Hewlett, on est au septième ciel! De part les artworks sur les différentes faces de la pochette ou bien l'arrière que derrière le disque, des dessins partout! Bonheur! Colorisation d'une rare beauté présentant les personnages (un par face). Le livret lui est de papier recyclé et entièrement de noir,gris et rouge. Intégralement illustré, sous titré en Anglais (même si à part le nom des musiciens et des comédiens il n'y a pas grand chose à lire), mais le fait est là, les dessins de Jamie Hewlett, sont d'une qualité irréprochable...
Le disque est noir et imprimé d'un signe chinois (qui doit vouloir signifier singe, à vérifier) et l'arrière de la pochette, un artwork du roi singe sur une montagne regardant le soleil avec la tracklist et les crédits comme d'habitude.
Cette pochette est entièrement cartonnée et n'a pas l'air d'en souffrir (au niveau frottements, le dessin s'efface parfois, là ce n'est pas le cas chez moi).

Verdict et note:
Pensant faire une belle acquisition, "chouette chouette encore du Gorillaz en plus mieux", je n'ai été que déçu par ce "retournement de veste" (presque total, conservant quelques notes pop), de la part de Monsieur Albarn. Le tout est quand même sauvé par la partie design du disque qui est un sans faute. Vous l'aurez compris, disque assez spécial, à réserver aux fans d'exotisme, de légendes chinoises, et d'opéra.
4/10


Liens audio et commerciaux:
-Lien de l'album entier en libre écoute sur Deezer
-Lien pour acheter l'album via Amazon

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